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Emploi: cet été, les saisonniers manquent à l’appel

La pénurie de travailleurs saisonniers se fait également ressentir dans des secteurs plus atypiques. ÏÎý/branex - stock.adobe.com

Dans de très nombreux secteurs, les employeurs n’arrivent pas à recruter de travailleurs pour la saison.

Chaque année, ils sont habituellement 1 million à rejoindre les plages, les campings, les parcs de loisirs, les stations de haute montagne ou encore les exploitations agricoles. Mais en 2021, ils se font des plus rares… Avec la crise, les travailleurs saisonniers sont aux abonnés absents sur le marché du travail. Privés de contrats pendant des mois, certains se sont retrouvés cet hiver sans ressources et sans logement. Et comme ils n’étaient pas en emploi, nombre d’entre eux n’ont pas pu bénéficier du dispositif de chômage partiel. Cette situation a ainsi pu pousser certains à renoncer à cette forme de travail particulièrement précaire. «On sait par exemple que, dans le secteur hôtelier et de la restauration, en raison des conditions de travail particulièrement compliquées et du manque de considération des employeurs pendant la période d’inactivité, environ 10 % des travailleurs se sont réorientés», détaille Inès Minin, qui suit ce sujet pour la CFDT.

Mais les difficultés de recrutement…

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128 commentaires
  • Berthaud francois

    le

    Quand un restaurateur ou un bistrotier se permet de faire plusieurs fois la culbute sur sa carte de manière indécente, ou vend une bouteille de champagne à 600 euros et plus, il pourrait payer son personnel en conséquence (bien plus que le smic, et les loger) sans les exploiter au-delà des heures, comme cela se fait si souvent...

  • sbdb

    le

    Il faut contraindre les bénéficiaires des assedic,à prendre ces postes saisoniers.

  • anonyme

    le

    Curieux. Ce même jour, un article de Libération relate les doléances de jeunes étudiants, ayant envoyé moult CV, en vain pour obtenir un job d'été.
    Le problème des agriculteurs ne serait-il pas qu'ils ont la fâcheuse habitude d'exploiter et de loger leurs salariés dans des conditions indécentes, comme l'ont démontré le récent procès Terra fecundis et l'enquête du journaliste Antoine Albertini, Les invisibles ?

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