«Vive l’EPS.» Pendant que les supporteurs français se réjouissaient de la réussite des équipes de France de sports collectifs aux JO de Tokyo, le ministre Jean-Michel Blanquer l’attribuait sur Twitter aux cours d’éducation physique et sportive. Il persistait même au micro d’Europe 1 le 9 août : «Ça montre que le système scolaire, dans la durée, a beaucoup d’importance, non seulement pour l’ensemble de la population, mais même pour l’élite du sport.» Que nenni pour les médaillés eux-mêmes, à l’image du basketteur Evan Fournier : «Au contraire monsieur le ministre. Notre culture sportive à l’école est désastreuse.»
Un ministre «à côté de la plaque», pour le socialiste Jean-Jacques Lozach, rapporteur du budget des Sports au Sénat. «Le tweet arrive un peu à rebours de l’histoire, juge Christian Couturier, le secrétaire général du Snep-FSU, le syndicat majoritaire des enseignants d’éducation physique et sportive. On nous a plutôt incités à faire moins de sport collectif. […] C’est bien joli de s’enorgueillir de résultats, encore faudrait-il que la politique soit cohérente avec ce qu’on affiche dans les tweets.»
Une nation sportive!🇫🇷
— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) August 9, 2021
C’est ce que nous devons être de plus en plus. La préparation de #Paris2024 va nous le permettre.
Pour que le sport pour tous soit une réalité en commençant par l’école, l’EPS, le périscolaire.
Ex:le Pass’Sport pour l’inscription des enfants dans les clubs pic.twitter.com/TvykMyUW0D
Mais à quelques mois de la fin du quinquennat et trois ans des J