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Bilan

Politique sportive : l’effort en gueule

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JO Paris 2024dossier
L’attribution des JO à Paris pour 2024 aurait pu être l’occasion de prendre de grandes mesures en faveur du sport. Mais aujourd’hui, les acteurs du secteur pointent l’absence d’ambition et de financement depuis le début du quinquennat.
par Lola Dhers et Mathieu Michel
publié le 17 août 2021 à 20h06

«Vive l’EPS.» Pendant que les supporteurs français se réjouissaient de la réussite des équipes de France de sports collectifs aux JO de Tokyo, le ministre Jean-Michel Blanquer l’attribuait sur Twitter aux cours d’éducation physique et sportive. Il persistait même au micro d’Europe 1 le 9 août : «Ça montre que le système scolaire, dans la durée, a beaucoup d’importance, non seulement pour l’ensemble de la population, mais même pour l’élite du sport.» Que nenni pour les médaillés eux-mêmes, à l’image du basketteur Evan Fournier : «Au contraire monsieur le ministre. Notre culture sportive à l’école est désastreuse.»

Un ministre «à côté de la plaque», pour le socialiste Jean-Jacques Lozach, rapporteur du budget des Sports au Sénat. «Le tweet arrive un peu à rebours de l’histoire, juge Christian Couturier, le secrétaire général du Snep-FSU, le syndicat majoritaire des enseignants d’éducation physique et sportive. On nous a plutôt incités à faire moins de sport collectif. […] C’est bien joli de s’enorgueillir de résultats, encore faudrait-il que la politique soit cohérente avec ce qu’on affiche dans les tweets.»

Mais à quelques mois de la fin du quinquennat et trois ans des J

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