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Profession pet-sitter : «Les chiens, j’ai voulu en faire mon métier»

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Le recours au gardiennage des animaux de compagnie s’impose tranquillement en France. Mais surtout se professionnalise. Paroles de «pet-sitters» et «dog walkers».
par Florian Bardou
publié le 17 août 2021 à 21h10

Avoir recours à un pet-sitter lorsqu’on s’absente ? L’idée commence à faire son bout de chemin dans les esprits hexagonaux. Certes, les propriétaires des près de 8 millions de chiens et des 14 millions de chats ne dépensent en moyenne que 15 euros par an pour faire garder leur animal, selon une étude de l’Ifop parue l’été dernier. C’est très peu par rapport aux soins vétérinaires (144 euros) et au toilettage (55 euros). Mais l’offre de gardiennage (promenade à la journée, visites à domicile, séjours en pension ou en famille d’accueil) s’étoffe année après année, avec une professionnalisation de ce type de services aux animaux domestiques.

Aux centaines de milliers de profils de pet sitters sur les plateformes de mise en relation (Yoopies, Holidog, Animaute, etc) – souvent des étudiants ou des retraités qui cherchent à mettre du beurre dans les épinards – s’ajoutent toutes celles et ceux qui en ont fait leur métier. Une activité qualifiée, déclarée, réglementée et assurée. Donc forcément aux tarifs plus onéreux. Libération a recueilli la parole de trois d’entre eux.

Gabrielle, 26 ans, garde des chiens et des chats à Paris depuis trois ans

«Je fais aussi bien de la garderie de jour (pour 30 eur

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