Rentrée : les universités «dans les starting-blocks»

A la suite de l’annonce par le ministère dans nos pages d’une rentrée en 100% présentiel, sans distanciation physique dans les amphithéâtres, les universités s’organisent. Chacune sa solution.

Rentrée masquée ce mercredi sur le campus de Sciences-Po Nancy 25 août 2021. PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN/Alexandre MARCHI
Rentrée masquée ce mercredi sur le campus de Sciences-Po Nancy 25 août 2021. PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN/Alexandre MARCHI

    Comment assurer aux élèves de fac une rentrée dans le respect des consignes sanitaires, mais tous assis sur les bancs de leur amphi ? À quelques jours du retour des élèves, la question, délicate, se pose dans les universités françaises après l’annonce ce mercredi par la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal de la suppression des jauges et de la distanciation physique dès la rentrée. « On est dans les starting-blocks. À Reims, quand les locaux ne seront pas suffisants, on trouvera des solutions. Nous allons discuter de tout cela en début de semaine prochaine avec la médecine préventive et le CHSCT (NDLR : comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) », assure Guillaume Gellé, président de l’université de Reims, par ailleurs vice-président de la conférence des présidents d’université.

    Quelques options se présentent aux responsables d’établissements universitaires si les salles sont trop petites ou pas suffisamment aérées, parmi lesquelles partager les étudiants en deux groupes pendant les cours magistraux ou encore celle de cours retransmis en vidéo dans d’autres salles. « Il faudra étudier tout cela car dédoubler les amphithéâtres nécessite davantage de personnel », glisse Guillaume Gellé. De fait, la situation va varier d’établissement en établissement, en fonction des moyens, de la taille des locaux, du nombre de sites et d’élèves. À Paris-1, la prestigieuse université de droit de Panthéon Sorbonne, l’organisation de la rentrée, qui débute le 1er septembre avec quelques jours de prérentrée a été mise au point de longue date. « Différents scénarios ont même été anticipés dès le mois de mai, explique-t-on dans l’entourage de la présidente. Pour la semaine de prérentrée, où il y a toujours beaucoup de flux, nous allons diviser les amphis par deux, en convoquant les élèves à des horaires différents ou en faisant appel à deux intervenants ».

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