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Rentrée scolaire : les enseignants à l’épreuve d’une deuxième année sous Covid-19

Malgré une vaccination massive dans leurs rangs, les professeurs craignent une nouvelle année d’incertitudes et d’adaptation, ainsi qu’une aggravation du décrochage. Des contraintes qui « pèsent » sur leur moral.

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Publié le 02 septembre 2021 à 05h53, modifié le 02 septembre 2021 à 09h22

Temps de Lecture 6 min.

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Une professeure distribue des documents à ses élèves dans le lycée Bréquigny, à Rennes, le 1er septembre 2020.

« Est-ce qu’on est reparti pour une année de galères ? » Nolwenn Clark, enseignante en CP-CE1 dans le Val-d’Oise et déléguée SNUipp-FSU de son département, n’est pas la seule professeure à s’interroger en ce début septembre. Ce jeudi 2 septembre, 869 000 enseignants font une nouvelle rentrée sous Covid-19 face à plus de 12 millions d’élèves.

La crise sanitaire et son lot d’incertitudes demeurent dans toutes les têtes, malgré le discours rassurant du gouvernement et la relative accalmie sur le front épidémique. Gabriel Attal, son porte-parole, a ainsi promis, mercredi 1er septembre, une rentrée « la plus normale possible », comme le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, l’affirme depuis dix jours.

Le protocole sanitaire de niveau 2 (sur 4) a été retenu sur l’ensemble de la métropole, avec cours en présentiel pour tout le monde. La rentrée aux Antilles et dans une partie de la Guyane a, en revanche, été décalée au 13 septembre en raison de la situation épidémique dans ces territoires.

Augmentation drastique de la charge de travail

Le syndicat SE-UNSA, pour prendre le moral des troupes, a sondé un panel de 500 adhérents avant le jour J. Plus d’un quart juge que le mot « stress » qualifie le mieux leur état d’esprit. Un chiffre en augmentation de deux points par rapport à l’année précédente. « Cette nouvelle rentrée sous contraintes pèse sur le moral des enseignants », commente Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-UNSA.

Les dix-huit mois de pandémie ont échaudé les enseignants. « L’année scolaire dernière s’est avérée la pire de ma vie en termes de fatigue. Même quand j’ai fait cours enceinte jusqu’aux yeux, je n’ai pas été aussi épuisée », confie Sylvie Malhanche, enseignante en sciences économiques et sociales dans un lycée francilien. Appliquer le protocole sanitaire et les cours en mode hybride a suscité une augmentation drastique de sa charge de travail, explique-t-elle : « Je me réveillais la nuit en me demandant si je n’avais pas oublié de poster quelque chose sur l’ENT [l’environnement numérique de travail]. »

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Cette deuxième rentrée sous Covid-19 ne ressemble pourtant pas tout à fait à celle de l’année dernière. Les professeurs ont acquis de l’expérience face aux contraintes sanitaires et surtout, ils se sentent davantage protégés grâce au vaccin. Selon un sondage Ipsos commandé par le ministère de l’éducation nationale, 87 % auraient reçu au moins une dose.

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