Pénurie de main-d'oeuvre : la balle est dans le camp des entreprises Contenu réservé aux abonnés
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Jean Castex promet un « plan global » pour les chômeurs ou l'apprentissage, qui tient plus de la réponse politique, compte tenu de tout ce qui a été engagé depuis 2017. En entreprise, la formation reste encore le parent pauvre du dialogue social.
Par Alain Ruello
A raison, les employeurs se plaignent du manque de candidats, d'autant plus recherchés que le nombre d'embauches a retrouvé une dynamique aussi inattendue qu'en partie encore inexpliquée . Il n'en fallait pas plus pour que ressurgissent les critiques récurrentes de la formation professionnelle, coupable désignée d'office, bien que d'autres facteurs entrent en jeu, salaires, horaires de travail ou image du métier. Quand ce n'est pas le contenu de l'annonce elle-même qui pose problème.
Obligé de bouger vis-à-vis de l'opinion publique qui ne comprend pas qu'on en soit toujours là avec un taux de chômage de 8 %, Jean Castex promet une réponse à la hauteur du problème. Sa ministre du Travail, Elisabeth Borne, a été priée de concevoir rapidement un plan « compétences plus global ».
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