Malgré la forte reprise de l'emploi, l'intérim reste à la traîne Contenu réservé aux abonnés
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Sur les sept premiers mois de l'année, l'emploi intérimaire est revenu à son niveau de 2017, constate Prism'emploi, la fédération du secteur. La concurrence des embauches en CDI joue, mais peut-être aussi une certaine désaffection vis-à-vis du travail temporaire.
Par Alain Ruello
Et si l'intérim était la victime collatérale du retour à meilleure fortune de l'emploi , plus rapide et fort que prévu, qui favoriserait les embauches en CDD longs ou CDI ? Le fait est que si l'emploi salarié a retrouvé et même dépassé son niveau d'avant crise, ce n'est pas, et de loin, le cas du travail temporaire, pourtant toujours décrit comme la vigie annonciatrice des reprises. « C'est une bonne question pour l'avenir », estime la déléguée générale de Prism'emploi, la fédération du travail temporaire, Isabelle Eynaud-Chevalier, qui préfère attendre avant de trancher.
Après un rattrapage en janvier, une très forte baisse en février qui interpelle toujours, l'intérim est remonté jusqu'en mai, pour repiquer du nez les deux mois suivants. Avec un peu moins de 825.000 emplois en équivalent temps plein (ETP) fin juillet, il en manque 37.000 par rapport au même mois de 2019. Sur les sept premiers mois de l'année, on est revenu au niveau de… 2017, souligne Prism'emploi.
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