Salaires : la hausse du SMIC accroît la pression sur les branches Contenu réservé aux abonnés
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La revalorisation du SMIC au 1 er octobre va conduire à un écrasement des grilles salariales conventionnelles. Les branches de la « deuxième ligne » sur lesquelles le gouvernement a mis un coup de pression sont particulièrement concernées.
Eboueurs, caissières, femmes et hommes de ménage… La crise du Covid les a placés sur le devant de la scène. Alors que les personnels de santé ont eu leur « Ségur », les salaires des travailleurs dits de la « deuxième ligne » sont devenus un sujet politique. Avec depuis la rentrée un durcissement du discours du gouvernement face aux branches concernées. « Le travail doit payer », martèle le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. De même face aux difficultés de recrutement. Les rémunérations ne sont « pas à la hauteur » dans certains secteurs comme les hôtels, les cafés ou les restaurants, a expliqué la ministre du Travail Elisabeth Borne sur France Inter samedi.
Aucun objectif chiffré n'est cependant fixé. « L'Etat ne décrète pas les salaires dans les entreprises privées », explique Matignon. La revalorisation significative du SMIC au 1er octobre - qui vise un strict maintien du pouvoir d'achat - va, elle, remonter la barre des exigences alors que les grilles démarrent souvent en dessous du salaire minimum, ce qui provoque un écrasement des premiers niveaux hiérarchiques et donc des perspectives d'évolution des salariés.
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