Enseignants : le manque d'attractivité pas seulement lié aux salaires Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
« Le salaire statutaire des enseignants du primaire et du secondaire après dix ou quinze ans d'ancienneté est au moins 15 % inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE », affirme l'organisation internationale dans un rapport publié ce jeudi. Mais si le métier n'attire plus, c'est aussi pour d'autres raisons, alerte-t-elle.
Le sujet s'est invité dans la campagne présidentielle , depuis la proposition choc d'Anne Hidalgo de « multiplier par deux au moins le traitement de toutes les personnes au contact avec les élèves ». Dans son rapport annuel « Regards sur l'éducation » publié ce jeudi, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui fait un peu autorité sur la question, verse des éléments intéressants au débat. Elle estime qu'en France, « le salaire statutaire des enseignants du primaire et du secondaire après dix ou quinze ans d'ancienneté est au moins 15 % inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE ».
Ce salaire « a stagné entre 2010 et 2020 », tandis qu'il a augmenté « de 6 à 7 % » dans les autres pays développés. Le salaire d'un enseignant du primaire correspond ainsi, en 2020, à 80 % de celui d'un actif ayant un diplôme équivalent.
Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium