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Emmanuel Macron veut relancer l’entrepreneuriat dans les quartiers populaires

La ministre chargée de la ville, Nadia Hai, se rend à Marseille, lundi 20 septembre, pour rencontrer le tissu associatif.

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Publié le 20 septembre 2021 à 11h00

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Emmanuel Macron, lors d’une visite à l’école primaire Bouge, dans le quartier  Malpassé, à Marseille, le 2 septembre 2021.

En 2017, le candidat Emmanuel Macron avait fait campagne dans les quartiers populaires sur le thème de l’entrepreneuriat pour tous. Et puis le silence. Quatre ans plus tard, et à quelques mois de l’élection présidentielle, le chef de l’Etat investit à nouveau le sujet. Ce lundi 20 septembre, la ministre chargée de la ville, Nadia Hai, se rend à Marseille pour « mobiliser les acteurs autour de la mise en œuvre de trois volets de l’ambition “Marseille en grand” présentée par le président de la République, le 2 septembre : la rénovation urbaine, l’entrepreneuriat dans les quartiers et le soutien au tissu associatif ».

Ce déplacement intervient alors qu’un nouveau dispositif baptisé « quartiers productifs », destiné à soutenir celles et ceux, habitants des quartiers, qui souhaitent créer leur entreprise, se met en place dans quatorze territoires pilotes. Son ambition : rendre l’entrepreneuriat plus accessible à tous.

Aujourd’hui, « personne » ne comprend « rien » au millefeuille de dispositifs destinés à donner un coup de pouce aux candidats à la création d’entreprise dans les quartiers populaires. « Rien » non plus à la multitude d’acteurs, publics et privés, qui ont pour mission de financer et d’accompagner leurs projets, constate Moussa Camara, fondateur de l’association Les Déterminés, qui œuvre pour le développement de l’entrepreneuriat dans les quartiers.

Les mécanismes d’aide sont « illisibles », « incompréhensibles » et tendent à rebuter ceux qui envisagent de se lancer, témoigne Farid Salehi, 51 ans, le patron de Geodeal, entreprise installée dans les quartiers nord de Bondy (Seine-Saint-Denis), spécialisée dans la récupération et le reconditionnement de matériel informatique. Une appréhension nourrie par les institutions financières, qui refusent le plus souvent de les soutenir, faute d’apport personnel et de garanties.

Farid Salehi a lancé sa « petite aventure » il y a dix-huit ans, en récupérant « les poubelles » des entreprises. Aujourd’hui, il emploie dix-sept personnes. Cette année, il a formé dix-huit « jeunes décrocheurs » des quartiers au métier de technicien en assistance informatique au sein de la toute nouvelle Geodeal Academy. « Mais je galère tous les jours pour obtenir des aides, c’est beaucoup de boulot d’aller chercher des fonds, c’est très lourd. » Trop lourd. Il paye les services d’un conseiller en stratégie qui « connaît tous les dispositifs d’aide et tous les réseaux ». Une dépense qui pèse sur ses comptes.

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