Parcoursup, c’est fini. Pour cette année. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche recense 239 lycéens toujours suivis par les commissions d’accès à l’enseignement supérieur (Caes). Un chiffre qui ne dit pas tout de la performance de la procédure d’entrée dans le supérieur. En effet, le ministère ne dit rien des dizaines de milliers de candidats sortis de Parcoursup pour suivre d’autres formations ou faire un service civique, par exemple. De même, il se concentre sur les néobacheliers et traite séparément les données sur les étudiants en réorientation et les bacheliers venant de l’étranger.
Au 16 juillet, 31 512 étudiants (néobacheliers et élèves en réorientations compris) avaient quitté la plateforme sans admission et 5 667 avaient saisi une Caes faute de proposition d’admission satisfaisante. Ces commissions rectorales sont le dernier recours de ceux qui se retrouvent déboussolés face au système d’admission. Françoise Peyrard, vice-présidente de l’université Clermont-Auvergne, voit passer ces étudiants puisqu’elle siège pour son établissement dans la Caes de son académie.
«En juillet, nous traitons prioritairement les cas particuliers. Des étudiants qui demandent des dérogations parce que leur situation a changé entre mars, quand ils ont rempli leurs vœux, et juillet. Ce sont des sportifs de haut niveau affectés dans un nouveau