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Les séjours des étudiants à l’étranger remodelés par la pandémie

Les établissements se réjouissent de voir la reprise de la mobilité internationale, fortement réduite pendant la crise sanitaire. La période a fait évoluer la manière d’envisager les voyages d’études dans les cursus.

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Publié le 24 septembre 2021 à 02h18, modifié le 05 octobre 2021 à 14h20

Temps de Lecture 6 min.

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L’université Paris-Saclay, le 17 septembre 2021.

« C’est une nouvelle année universitaire qui commence finalement plutôt très bien ». Comme la plupart des responsables des relations internationales des établissements d’enseignement supérieur, Christine Fernandez, vice-présidente de l’université de Poitiers, ne boude pas son plaisir de voir revenir les échanges internationaux à des niveaux « presque » normaux en cette rentrée 2021, alors qu’ils avaient chuté « jusqu’à 40 % » l’année dernière tant en mobilité sortante qu’entrante. Près de 250 étudiants poitevins ont rejoint une université étrangère ces jours-ci, et presque autant d’internationaux ont posé leur valise à Poitiers. Soit une baisse, par rapport à 2019, de « seulement 10 % » dans les deux sens pour ce qui est des échanges avec les établissements partenaires, à laquelle il faut ajouter 750 étudiants free movers, accueillis en « mobilité libre ».

Après une année et demie de crise sanitaire passée en partie derrière leur ordinateur, « les étudiants ont plus que jamais envie de mobilité », résume la vice-présidente, dont l’établissement accueillait au début de septembre l’assemblée générale des élus aux relations internationales des universités. Cet optimisme est confirmé par tous les établissements d’enseignements supérieurs interrogés, comme par les chiffres de Campus France. L’organisme public chargé de la promotion de l’enseignement français auprès des étudiants étrangers faisait état à la mi-septembre de plus de 110 000 demandes de visas étudiants déposées pour cette rentrée auprès des consulats. Un niveau peu ou prou équivalent à la situation de 2019, « qui laisse envisager un effacement de l’effet de la crise Covid », selon l’agence. Du moins dans les chiffres.

Adaptation et recentrage sur l’Europe

Il reste en effet à organiser ces échanges dans un contexte sanitaire encore loin d’être apaisé au niveau mondial. « Notre cellule de crise Covid, lancée au plus fort de la crise, fonctionne encore pleinement, confirme Hendrik Lohse, directeur des affaires internationales de l’école de commerce EM Normandie. La situation sanitaire et les règles en vigueur dans les pays d’accueil ou de départ continuent à évoluer et à nécessiter une adaptation de tous les instants. »

De fait, sur la carte de classement sanitaire des pays, qu’il connaît par cœur, l’orange et le rouge dominent toujours. Mais depuis août, même les étudiants des pays où la circulation active du virus est jugée préoccupante (Argentine, Brésil, Russie...) peuvent venir étudier en France en faisant valoir le « motif impérieux » de leur inscription dans un établissement d’enseignement supérieur.

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