«C’est une pilule antichômage» : jeunes, entreprises, État... avec l’apprentissage tout le monde y gagne

D’après les résultats d’une étude dirigée par le cabinet Asterès, plus de 425 000 emplois directs et indirects pourraient être créés en quatre ans si le recours aux contrats en alternance s’accélérait. Un choix de formation qui serait bénéfique pour l’ensemble de l’économie française.

Avec un recours plus fréquent à l'apprentissage, le chômage des jeunes pourrait se réduire considérablement, selon les résultats de l'étude d'impact Asterès. Philippe Riedinger
Avec un recours plus fréquent à l'apprentissage, le chômage des jeunes pourrait se réduire considérablement, selon les résultats de l'étude d'impact Asterès. Philippe Riedinger

    Et si l’apprentissage était la solution pour lutter efficacement contre le chômage des jeunes ? Et si les contrats en alternance étaient l’assurance de créer de nouvelles richesses et de favoriser la création de nouveaux emplois, tout en améliorant les comptes de l’État ?

    Longtemps à la traîne par rapport à certains voisins européens comme l’Allemagne, la formation en alternance progresse en France avec une hausse de 40 % du nombre d’étudiants entre 2013 et 2020. Selon les chiffres du gouvernement, le nombre de jeunes en apprentissage est alors passé de 283 184 à 495 000. Ils devraient être plus de 520 000 pour cette année 2021. « Mais il faut aller beaucoup plus vite si l’on souhaite résorber le chômage des jeunes », insiste Marc-François Mignot-Mahon, président de Galileo Global Education, qui fait partie des leaders mondiaux de l’éducation privée supérieure, avec 54 écoles réparties en 89 campus dans 13 pays.