Opinion | Il est urgent que les banques françaises passent vraiment au numérique Contenu réservé aux abonnés
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La difficulté des banques traditionnelles face à la croissance rapide des néobanques semble s'expliquer par leur retard dans le numérique, estime Romain Franczia, directeur général France de Seismic. Si elles veulent survivre, les banques doivent en faire leur ADN.
Par Romain Franczia (directeur général France de Seismic)
En 2020, une étude du cabinet Columbus Consulting en partenariat avec OpinionWay révélait que 4 % des Français détenaient un compte dans une néobanque. Une part marginale certes, mais qui contraste avec une rapide évolution. Avant la pandémie, on dénombrait 3,5 millions de comptes actifs au sein des néobanques en France. Six mois plus tôt, ce chiffre n'était que de 2,6 millions.
Autre signe de cette hypercroissance, sept néobanques supplémentaires sont arrivées sur le marché au cours de la seule année 2019, et des acteurs tels que Revolut ou Monzo sont désormais incontournables dans le secteur bancaire. Pour beaucoup d'analystes, ces établissements représenteront bientôt une menace pour les banques et réseaux traditionnels sur le marché des services financiers. D'ailleurs, les néobanques sont de plus en plus choisies comme banque principale.
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