Comment le transport aérien espère atteindre la neutralité carbone en 2050 Contenu réservé aux abonnés
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Les compagnies aériennes internationales et les principaux acteurs de l'aéronautique mondiale se sont collectivement engagés à réduire ou compenser intégralement les émissions de CO 2 du transport aérien d'ici à 2050. Et ce sans attendre les futurs avions décarbonés.
Par Bruno Trévidic
Certains font un rêve, d'autres ont un plan. Pour le transport aérien, ce plan baptisé « Fly net zéro » consiste à atteindre progressivement la neutralité carbone d'ici à 2050 . C'est l'engagement pris lundi par les représentants de quelque 290 compagnies aériennes internationales réunis en congrès à Boston, et confirmé mardi, par tous les grands noms de l'industrie aéronautique occidentale, Airbus et Boeing en tête.
Il y a dix ans, le transport aérien fut déjà la première industrie à s'engager volontairement à stabiliser ses émissions de CO2 à compter de 2020 et à la réduire de moitié d'ici à 2050, comparé à 2005. Des efforts qui n'auront toutefois pas suffi à compenser la croissance du trafic et à désamorcer les critiques. D'où ce nouvel objectif encore plus ambitieux, qui mettrait le transport aérien en accord avec les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat, visant à limiter la hausse moyenne des températures à 1,5 °C.
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