«Près de 500 étudiants sont largués, chez eux» : ils réclament la reprise des cours en présentiel à l’université
Malgré la directive ministérielle du «100% présentiel» en cette rentrée, de nombreux cours à l’université, notamment ceux en amphithéâtre, se tiennent encore à distance. À tel point que certains étudiants, soutenus par leurs parents, inquiets, montent au créneau à Créteil (Val-de-Marne) et à Paris.
Ils ont 18 ou 20 ans et prennent la plume pour réclamer formellement à la direction de leur université le droit… d’aller en cours. Il y a encore quelques années, le sujet aurait pu prêter à sourire. Mais aujourd’hui, après plus d’un an de cours à distance marqué par une souffrance psychologique et une précarité grandissantes des jeunes et alors que la majorité des étudiants en France ont repris le cours normal de leurs études, cette revendication apparaît pour le moins légitime.
C’est en tout cas celle des étudiants de l’université de Créteil (Val-de-Marne), l’Upec (université Paris Est Créteil), scolarisés dans deux filières sélectives — l’école internationale Études politiques et AEI (administration et échanges internationaux) — qui ont écrit une lettre ouverte cette semaine pour s’émouvoir de leur sort et pouvoir retourner sur les bancs des amphis. « Dans un contexte d’amélioration généralisée de la situation sanitaire en France, avec une population de plus de 18 ans vaccinée à près de 90 %, les étudiants continuent en effet de se voir opposer l’interdiction de retourner à l’université », déplorent-ils dans un texte déjà signé par 150 étudiants.
