L'aviation d'affaires dopée par les vols régionaux Contenu réservé aux abonnés
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Les trois mois d'été ont permis à l'aviation d'affaires de se refaire une santé après une année marquée par la pandémie. Les plus gros avions sont toujours cloués au sol, faute de pouvoir se rendre aux Etats-Unis ou en Asie. En se substituant aux lignes régulières, les jets privés ont permis aux chefs d'entreprise de se rendre dans des régions de France difficiles d'accès en train.
Par Lamia Barbot, Bruno Trévidic
Privés du trafic longue distance, les avions d'affaires se réinventent provisoirement dans l'aménagement du territoire. Car cette aviation très privée qui permet d'atteindre des villes difficiles d'accès en peu de temps constate un regain d'intérêt pour des liaisons courtes.
« L'avion privé est un moyen de désenclavement des régions, estime Jean Valli, président et fondateur de Valljet, compagnie aérienne basée à Bonneuil-en-France (Val-d'Oise), à l'aéroport de Paris-Le Bourget. Si on prend l'exemple de Caen, c'est une ville à la fois loin et pas loin de Paris, qui devient accessible en quarante-cinq minutes en jet là où le train met deux heures ».
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