Éric Dupond-Moretti veut développer le travail dans les prisons
Quelque 350 entreprises seulement sous-traitent une partie de leur production en centre pénitentiaire.
«Je suis venu draguer les patrons!», s’était exclamé fin août Éric Dupond-Moretti, devant plus de 2000 entrepreneurs médusés lors de la traditionnelle université de rentrée du Medef. Plus prosaïquement, le ministre de la Justice a profité de sa venue pour inciter les chefs d’entreprise à se tourner beaucoup plus vers le travail pénitentiaire. Et sa déclaration a fait mouche. Dans les heures qui ont suivi, le portail travail-prison.fr a enregistré un pic inédit de consultations sur les 600 ateliers proposés en concession aux entreprises ou pour sous-traiter, à bas coût, une partie de leur production. L’INA, par exemple, a passé un marché pour… numériser de vieux documents.
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Mais l’intérêt des dirigeants n’a guère dépassé le stade de la curiosité, comme a pu le constater l’Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle (Atigip). Créée en 2018, cette structure rattachée au ministère de la Justice a pour mission de renforcer le travail en milieu carcéral. Et il y a du boulot……
scherk53
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Ce ministre de la justice ne parle pas de la construction des places de prison (30000) indispensables à l'exécution des peines, l'enfumage continue et la sanction va tomber en 2022 lors des élections présidentielles.