Salesforce compte lever le pied sur les acquisitions le temps d'intégrer Slack Contenu réservé aux abonnés
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Le spécialiste du logiciel de suivi de la relation client veut faire de Slack l'interface privilégiée de ses services. Rachetée 27 milliards de dollars, la messagerie doit faire face à la concurrence de Microsoft et Zoom.
Par Florian Dèbes
Les cadres de Salesforce n'ont que ce nom à la bouche. A 27 milliards de dollars, soit un peu plus d'un an de chiffre d'affaires pour l'éditeur de logiciels de suivi de la relation-client, l'acquisition fin 2020 de la messagerie Slack vaut bien que l'on se concentre sur cette opération. « Pour l'instant, nous sommes concentrés sur l'intégration de Slack », assure Bret Taylor, le directeur des opérations de Salesforce, de passage à Paris récemment, alors que « Les Echos » l'interrogeaient sur la stratégie de son entreprise en matière de rachat.
Avec les précautions d'usage, le numéro deux de Salesforce ferme le ban à un nouveau rachat structurant - « en fusion-acquisition, vous ne pouvez pas toujours choisir le moment », précise-t-il. Certes, le secteur du logiciel fourmille de pépites en vente comme Discord. Mais Salesforce a déjà battu trois fois en trois ans son record de l'acquisition la plus chère, en 2018 avec MuleSoft (6,5 milliards de dollars), en 2019 avec Tableau (15,7 milliards de dollars) , puis avec Slack.
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