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Pourquoi l’époque raffole des pionnières du bijou

Elsa Peretti, Elsa Triolet, Jeanne Toussaint, Loulou de la Falaise, Renée Puissant. Archives Von Cleef & Arpels ; Keystone/Hulton Archive/Getty Images ; Ali Mahdavi ; Henry Clarke/Archives Vogue/Cartier ; Tiffany & Co.

Leurs créations ont traversé le XXe siècle sans prendre une ride et inspiré les nouvelles générations. Une modernité célébrée aujourd’hui dans les vitrines des joailliers, les ventes aux enchères ainsi qu’en librairie.

On l’a oublié aujourd’hui, mais la joaillerie a longtemps été une affaire (et un métier) d’hommes. Les clients, principalement masculins, achetaient pour parer leurs épouses (et leurs maîtresses) et prouver leur rang social. Les patrons des grands joailliers étaient eux aussi des hommes, comme les artisans, les dessinateurs et même les vendeurs…

La créatrice Marie-Hélène de Taillac raconte le scepticisme des banquiers quand elle a monté sa marque, dans les années 1990. Ils ignoraient sûrement qu’elle n’était pas la première femme à se lancer dans une telle aventure. Peu de gens le savaient, du reste, car à l’époque les marques communiquaient moins que maintenant sur les créatrices qui ont marqué leur histoire, comme Jeanne Toussaint chez Cartier ou Elsa Peretti chez Tiffany. Par ailleurs, la littérature sur les bijoux s’avère assez pauvre, étonnamment. Et le grand mouvement de redécouverte du deuxième sexe, tous secteurs artistiques confondus, n’était pas encore en marche.

«Le grand public…

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