Le compte personnel de formation (CPF) entre dans les usages à toute vitesse. En 2020, il a financé 984 000 actions pour développer les compétences des travailleurs et des chômeurs, contre 517 000 en 2019. Et la dynamique se poursuit : au cours du premier semestre 2021, le nombre de dossiers a été équivalent à celui des douze mois précédents. C’est ce que montrent des enquêtes diffusées, jeudi 28 octobre, par la Caisse des dépôts et consignations et par la Dares – la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du travail.
Cette forte augmentation s’explique, en grande partie, par l’ouverture, à la fin de novembre 2019, du « parcours d’achat direct ». Il y a deux ans, le CPF a été profondément transformé en devenant accessible par le biais d’une application mobile et du site Internet Moncompteformation. Le lancement de ces outils numériques s’est accompagné de l’instauration d’une procédure nouvelle : elle permet aux personnes de se payer des formations avec l’argent qui a été crédité sur leur compte, sans passer par un intermédiaire comme c’était le cas auparavant. Tous ces changements, qui découlent de la loi « avenir professionnel » promulguée en septembre 2018, ont contribué à « démocratiser l’accès à la formation », selon la ministre du travail, Elisabeth Borne, qui s’est exprimée, jeudi à Paris, lors d’une rencontre consacrée à cette thématique.
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