Les transports collectifs n'ont pas encore rattrapé le terrain perdu Contenu réservé aux abonnés
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Cette année, les transports en commun français devraient encaisser une nouvelle chute de recettes d'environ 680 millions, dont une grosse moitié pour l'Ile-de-France. Présidente de l'UTP, Marie-Ange Debon anticipe un retour à la normale vers 2022.
Par Denis Fainsilber
Au moment où va s'ouvrir la conférence de Glasgow sur le changement climatique (Cop26), les responsables du transport public national poussent leurs arguments. « S'il y a un sujet pour favoriser la réduction des gaz à effet de serre, c'est bien le transport collectif. Et favoriser ce secteur par les politiques publiques aurait un autre mérite, celui d'aider aussi son équation économique », souligne aux « Echos » Marie-Ange Debon, présidente de l'Union des transports publics (UTP), la fédération professionnelle du secteur, par ailleurs présidente du directoire de Keolis, filiale de la SNCF.
De fait, même si un certain rattrapage du trafic se manifeste à chaque trimestre, les transports urbains sont encore largement convalescents après le choc de la crise sanitaire. « Les meilleurs réseaux urbains tournent actuellement à 85 ou 90 % de leur niveau pré-Covid, et d'autres aux alentours de 60 % », poursuit-elle. De plus, la pandémie a eu pour conséquence imprévue de faire remonter sensiblement la part de la voiture particulière dans l'Hexagone (85 % des voyageurs/kms en 2020), tandis que les transports collectifs reculaient de près de 3,5 points, à seulement 14 %.
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