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Contrat d’engagement : l’aide pour les jeunes sans activité pourrait aller « jusqu’à 500 euros par mois »

Le dispositif vise les moins de 26 ans sans emploi ni formation et devrait entrer en vigueur le 1er mars 2022, a annoncé Emmanuel Macron sur Facebook, mardi.

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Publié le 02 novembre 2021 à 11h00, modifié le 03 novembre 2021 à 04h24

Temps de Lecture 4 min.

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Emmanuel Macron à l’occasion de la réunion du G20, à Rome, le 31 octobre 2021.

Emmanuel Macron passe par les réseaux sociaux pour s’adresser aux jeunes. Mardi 2 novembre, peu avant 8 heures, le président de la République a posté un message écrit sur Facebook pour dévoiler les contours d’une mesure destinée à favoriser l’insertion professionnelle des personnes de moins de 26 ans en situation de très grande précarité. Le dispositif en question a finalement été baptisé « contrat engagement jeune », une appellation qui remplace celles envisagées depuis la mise en chantier de ce projet au commencement de l’année.

La communication de l’exécutif sur cette réforme a été complétée par un déplacement du premier ministre, Jean Castex, et de plusieurs membres du gouvernement dans une mission locale de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), mardi matin. Au cours de leur déplacement, ces personnalités devaient livrer des détails sur ce mécanisme.

« Je ne me résous pas à ce que plusieurs centaines de milliers d’entre vous soient depuis trop longtemps sans emploi, souvent sans ressources. Sans perspectives », a écrit le chef de l’Etat. « Pour mettre fin à ce gâchis », le pouvoir en place crée donc une aide qui entrera en vigueur « dès le 1er mars » 2022. « Tous les jeunes (…) qui, sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, s’inscriront [dans ce dispositif] pourront bénéficier de quinze à vingt heures d’accompagnement par semaine pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi », explique M. Macron.

« Logique des devoirs et des droits »

Ceux qui jouiront de cette solution auront droit à « une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois ». Le versement de cette prestation sera soumis à conditions de ressources, mais il faudra aussi que le jeune fasse preuve d’« assiduité » et accepte « les offres d’activité » qui lui seront faites, ajoute le président de la République, conformément à la « logique de devoirs et de droits » qu’il avait défendue dans son allocution du 12 juillet. C’est à cette occasion que le chef de l’Etat avait exprimé son intention de présenter « un revenu d’engagement », vocable qui est donc finalement abandonné au profit de « contrat d’engagement ».

Un tel changement de sémantique n’est pas anodin : il vise à couper court à l’idée que le gouvernement chercherait à instaurer un revenu de solidarité active (RSA) pour les moins de 26 ans : cette option, M. Macron l’a lui-même exclue car elle l’exposerait à la critique, énoncée par la droite, que l’exécutif verserait dans l’assistanat.

« Ce contrat d’engagement vient compléter et simplifier plusieurs dispositifs à destination des jeunes afin de mieux former et accompagner vers le monde du travail », poursuit le président de la République. Dans l’entourage de M. Castex, on précise que l’annonce de mardi ne correspond pas à un nouveau dispositif, en tant que tel, mais à un renforcement des multiples outils qui existent déjà. Une allusion en particulier à la garantie jeunes, mise en œuvre par les missions locales en direction des 16-25 ans qui ne sont ni scolarisés, ni en formation, ni au travail. Une application sera lancée afin que les intéressés puissent dialoguer avec leur référent, qui les suivra tout au long de leur « parcours », celui-ci étant susceptible de durer jusqu’à un an, voire dix-huit mois dans certains cas.

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