Le «pronom iel», nouveau combat des militants de l’écriture inclusive
ENQUÊTE - L’entrée dans le Robert en ligne d’un mot forgé par les militants du genre neutre dans la langue française suscite un tollé. Quelle est la vocation d’un dictionnaire: doit-il consacrer l’usage d’un mot ou céder à des pressions idéologiques?
C’est un mot de trois lettres, comme il en existe des milliers dans les dictionnaires. En octobre dernier, le pronom personnel «iel», contraction de «il» et «elle», a été intégré par le Robert dans son dictionnaire numérique. La définition de ce nouveau venu: «Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre.»
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Son entrée discrète ne l’a pas empêché de faire grand bruit depuis quelques jours.
«L’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française», a déclaré le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, contredit par Élisabeth Moreno, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances: «C’est un progrès pour les personnes qui ont envie de se reconnaître dans ce pronom.» Même la première dame, Brigitte Macron, a ajouté son grain de sel au débat, jugeant que deux pronoms, il et elle, étaient suffisants.
Période probatoire
Comment expliquer que ce «iel»…
Michel SALMON
le
Et iel au pluriel, ça donne quoi ?
Coralie
le
Peut-on savoir ce que pensent les académiciens sur cette abérration de l'écriture inclusive ?
HeyBaal
le
En même temps quand tu vend des dictionnaires en 2021 t'es prêt à tout pour trouver des clients.