
Salons internationaux et cyclotourisme. Agences de voyages et start-up. Bases nautiques et petits trains touristiques. Hôtellerie périurbaine et BTS « tourisme ». Au risque du saupoudrage, le plan Destination France, que doit présenter, samedi 20 novembre, le premier ministre, Jean Castex, à Amboise (Indre-et-Loire), couvre la plupart des enjeux du tourisme français, auquel le gouvernement entend fixer un cap à dix ans : se hisser à la première place mondiale en matière de recettes touristiques des visiteurs étrangers, en faisant « monter en qualité » l’offre globale et en s’octroyant le titre symbolique de « première destination de tourisme durable dans le monde ».
Le plan consiste en 1,3 milliard d’euros de prêts, quelque 350 millions d’euros d’aides à la transformation du secteur, ainsi que des actions de communication (30 millions d’euros) et des aides au départ en vacances pour les jeunes, les seniors et les ultramarins (70 millions). « L’Etat investit à nouveau dans la politique touristique, avec un fil rouge : le tourisme durable », souligne le secrétaire d’Etat au tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne.
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