Opinion | Réussir l'inclusion économique des « NEETs » Contenu réservé aux abonnés
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L'exclusion d'une partie de la jeunesse du marché de l'emploi ou de la formation est un défi qu'il devient urgent de relever. Le Cercle des économistes formule ses propositions pour tenter d'y remédier.
Par Jean-Hervé Lorenzi (chroniqueur | président du Cercle des économistes), Grégory Verdugo (Professeur en Sciences économiques à l’Université Evry Val-d’Essonne), Nathalie Chusseau (Professeure en Sciences économiques à l’Université de Lille)
Depuis de nombreuses années, le Cercle des économistes est persuadé que réussir l'inclusion économique des jeunes est la condition nécessaire pour bâtir une activité économique vigoureuse et une société apaisée. Les NEETs (Not in Employment Education nor Training), jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation sont toujours plus au coeur de l'attention des pouvoirs publics. Le défi est immense ! Nous parlons encore de 1,5 million de jeunes de 15 à 29 ans dans cette situation , soit près d'un jeune sur sept en France, et plus d'un jeune sur quatre dans les quartiers prioritaires des politiques de la ville.
Ne pas mettre ce problème parmi nos priorités serait une catastrophe économique et sociale. Au-delà des coûts induits pour les finances publiques, leur intégration sur le marché du travail pourrait nous permettre de gagner jusqu'à 0,4 point de croissance de PIB . Et cela sans prendre en considération l'aspect social essentiel qu'est ce moment crucial de l'entrée dans la vie active. Ne l'oublions pas, une économie qui n'inclut pas c'est une société qui exclut.
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