Si les questions d’éducation sont invisibilisées par les débats autour de la sécurité, certaines pistes ont été avancées par les principaux candidats.
Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise)
Valoriser les filières professionnelles
«La voie professionnelle a un rôle majeur à jouer», défend Paul Vannier, co-animateur du livret éducation de La France insoumise. Au menu : rétablissement du bac pro en quatre ans contre trois aujourd’hui, création de lycées pro, mise en place d’une allocation mensuelle d’un peu plus de 1 000 euros pour chaque lycéen professionnel à partir de 16 ans. Afin d’être à la hauteur de «la bifurcation écologique», Jean-Luc Mélenchon entend développer les lycées agricoles et faire en sorte que les cantines servent des repas issus d’une agriculture paysanne, locale et bio. Il s’engage à revaloriser les salaires des enseignants, en mettant 17 milliards d’euros de plus sur la table chaque année. «Ça conduirait à une hausse d’environ 30 % des salaires, précise Paul Vannier. 15 % qui seraient la conséquence immédiate du rattrapage du gel du point d’indice et 15 % à discuter avec les syndicats.»
Yannick Jadot (Europe Ecologie - Les Verts)
«Des Etats généraux sur l’éducation dès la première année»
Réparer, protéger, préparer : le candidat écologiste construit ses propositions autour de trois piliers. Réparer le dialogue d’abord avec les enseignants et parents en organisant «des états généraux sur l’éducation dès la première année», développe