Rixes entre bandes, agressions de professeurs... pourquoi la violence frappe les lycées en Île-de-France
Des faits de violence se sont multipliés ces derniers jours. Ils témoignent d’une tension accrue dans les établissements scolaires : manque de moyens humains, élèves stressés par la crise sanitaire et fin de trimestre toujours difficile. Décryptage.
« La situation dans les lycées est préoccupante. Les faits se sont multipliés ces dix derniers jours », reconnaît-on dans l’entourage de Valérie Pécresse, la présidente (LR) du conseil régional d’Île-de-France. Et d’énumérer : altercation à l’arme blanche au lycée Van-Gogh d’Ermont, agression aux abords d’Escoffier à Éragny (Val-d’Oise), bagarre entre bandes rivales devant Paul-Eluard à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), rumeurs de vengeance et d’agressions à La Queue-lez-Yvelines (Yvelines), altercations avec risque d’escalade à Ris-Orangis (Essonne)…
Et puis il y a eu, cette semaine, cette professeure de mathématiques agressée en plein cours, au lycée Montaigne, dans le très chic VIe arrondissement de Paris, ainsi que le droit de retrait exercé par des enseignants du lycée Rostand de Mantes-la-Jolie (Yvelines) après une série de violences.
