Covid: Bercy contraint à de nouvelles aides
Alain Griset a reçu les représentants des boîtes de nuit et de l’événementiel. Sans répondre à toutes leurs attentes.
Pour Bercy, c’est la douche froide. Alors qu’à quelques mois de la présidentielle, l’exécutif voulait afficher sa fermeté en matière de finances publiques avec une sortie claire et nette du fameux «quoi qu’il en coûte» présidentiel, la cinquième vague de coronavirus vient rebattre les cartes. Après dix-huit mois de régime ultra-accommodant, comment refuser de l’aide aux entreprises touchées par les dernières restrictions et le nouveau pic épidémiologique?
À lire aussi Un rappel vaccinal, avec Pfizer ou Moderna, le plus vite possible
«Nous sommes sortis du “quoi qu’il en coûte”, ce n’est pas pour y revenir», réaffirmait Bruno Le Maire dimanche sur le plateau du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos. Le ministre préfère désormais évoquer une stratégie du «quoi qu’il arrive»: «quoi qu’il arrive, nous resterons présents».
Dans la pratique, l’exécutif avait abandonné début juin les aides d’urgence aux entreprises pour se recentrer sur les secteurs en difficulté. Après une période de débranchement effectif à l’automne, Bercy est donc contraint de renouer avec cette stratégie…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ? Connectez-vous
seb93
le
En même temps ils pouvaient aussi laisser ouvert tous ces lieux...