L’Europe renforce les droits des travailleurs des plateformes numériques
Pour réguler l’ubérisation de l’économie, une directive protégera des millions d’indépendants précaires.
La pilule est amère pour Deliveroo, Uber, Bolt et tant d’autres plateformes internet dont le développement s’appuie sur des formes d’emploi atypiques, parfois abusives.
La Commission européenne a décidé de mettre de l’ordre dans les conditions de travail offertes aux personnes officiant pour ces groupes et a présenté jeudi un projet de directive. «Les travailleurs des plateformes méritent la même protection que n’importe qui d’autre dans le modèle social européen», a souligné le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis, en pointant des «risques pour la santé et la sécurité» et un «faible accès à la protection sociale».
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Le projet de Bruxelles concerne bien sûr les livreurs de pizzas et les chauffeurs VTC, mais aussi les employés à domicile «gérés» depuis des applications numériques ou encore les traducteurs, modérateurs de contenu ou graphistes qui se voient passer commandes via internet. Le texte s’intéresse à tous les travailleurs des quelque 500 plateformes recensées dans l’UE…
pàoçk
le
combien d'années pour sortir ça ?
Génération Z +30
le
Et si les consommateurs s'exprimaient sur le sujet ?
En gros on dit que les conditions de travail de ces livreurs sont à la limite de l'esclavage
N'avez vous pas honte d'utiliser ces services ?
Quand auront nous le courage de dénoncer les consmmateurs comme responsables tout comme le sont les trafiquants ?