Publicité
Décryptage

Ubérisation : comment la France entretient le flou sur le statut des travailleurs 

Contenu réservé aux abonnés

L'initiative de la Commission européenne pourrait clarifier la question du statut des travailleurs des plateformes en France. Faute d'un cadre réglementaire spécifique, c'est aujourd'hui la justice qui tranche au cas par cas, sans véritable jurisprudence.

Dix ans après l'arrivée d'Uber sur son territoire, la France se distingue de ses voisins par le grand flou qui entoure le statut des travailleurs de plateformes.
Dix ans après l'arrivée d'Uber sur son territoire, la France se distingue de ses voisins par le grand flou qui entoure le statut des travailleurs de plateformes. (Marta NASCIMENTO/REA)

Par Basile Dekonink

Publié le 10 déc. 2021 à 08:01Mis à jour le 10 déc. 2021 à 08:06
Réservé à nos abonnés

L'Espagne et le Portugal ont reconnu le statut de salarié aux livreurs de repas, le Danemark et la Suède ont signé des conventions collectives, le Royaume-Uni a forcé Uber à accorder davantage de droits sociaux à ses chauffeurs… et la France, elle, temporise.

Dix ans après l'arrivée d'Uber sur le marché français, l'Hexagone se distingue de ses voisins par le grand flou qui entoure le statut des travailleurs de plateformes. Un statu quo qui maintient, de fait, ces prestataires précaires dans l'auto-entrepreneuriat, sans revalorisation notable de leurs conditions de travail.

Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium

Analyses économiques et 100% des articles Patrimoine : l’offre Access est faite pour vous !

    Je débloque l'articleDéjà abonné ? Connectez-vous

    Nos Vidéos

    xx0urmq-O.jpg

    SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

    xqk50pr-O.jpg

    Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

    x0xfrvz-O.jpg

    Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

    Publicité