Ubérisation : comment la France entretient le flou sur le statut des travailleurs Contenu réservé aux abonnés
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L'initiative de la Commission européenne pourrait clarifier la question du statut des travailleurs des plateformes en France. Faute d'un cadre réglementaire spécifique, c'est aujourd'hui la justice qui tranche au cas par cas, sans véritable jurisprudence.
Par Basile Dekonink
L'Espagne et le Portugal ont reconnu le statut de salarié aux livreurs de repas, le Danemark et la Suède ont signé des conventions collectives, le Royaume-Uni a forcé Uber à accorder davantage de droits sociaux à ses chauffeurs… et la France, elle, temporise.
Dix ans après l'arrivée d'Uber sur le marché français, l'Hexagone se distingue de ses voisins par le grand flou qui entoure le statut des travailleurs de plateformes. Un statu quo qui maintient, de fait, ces prestataires précaires dans l'auto-entrepreneuriat, sans revalorisation notable de leurs conditions de travail.
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