Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Rentrée scolaire : l’école primaire au défi du dépistage du Covid-19

Face au rebond épidémique, et pour éviter de fermer des classes, l’éducation nationale mise sur un renforcement des tests. Sur le terrain, on attend encore des précisions.

Par 

Publié le 01 janvier 2022 à 14h00, modifié le 02 janvier 2022 à 12h03

Temps de Lecture 4 min.

Article réservé aux abonnés

Le salut à l’école viendra-t-il d’une politique de dépistage accrue ? Un variant en croise un autre – Omicron gagnant du terrain sur Delta –, et l’éducation nationale, à quelques jours de la rentrée, maintient son cap : tester les écoliers pour éviter les fermetures de classe.

Et même, si possible, les tester davantage : « Pour revenir à l’école, il faudra présenter au moins deux fois un test négatif à plusieurs jours d’intervalle », avait fait savoir le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, le 28 décembre sur France Inter, au lendemain de l’annonce par le gouvernement du maintien du protocole sanitaire à des niveaux inchangés. Jusqu’à présent, un écolier devait présenter un seul test négatif pour revenir en cours quand un cas de Covid était repéré dans sa classe – le second test n’étant que conseillé. Ils passeront à « trois tests consécutifs en janvier », vient d’annoncer, ce dimanche 2 janvier, veille de rentrée, le ministre de la santé, Olivier Véran, dans un entretien donné au « JDD ». L’hebdomadaire en précise le nature et le rythme : un test PCR ou antigénique « immédiat » (à l’annonce d’un cas de Covid en classe), sera suivi de deux autotests à « J+2 » et à « J+4 ». S’ils sont négatifs, une déclaration sur l’honneur des parents sera faite en ce sens, et l’élève restera en cours.

Les enseignants, qui ont bien en tête les temps d’incubation du virus, y voient plutôt une bonne nouvelle. Reste que ces précisions viennent tard. M. Blanquer, dont on attend une communication officielle lundi 3 janvier, avait reconnu sur France Inter que le projet devait encore être « affiné », en lien avec le conseil scientifique et la Haute Autorité de santé. « Omicron rebat les cartes de la doctrine en matière de définition des cas contact, des mises à l’isolement et donc, aussi, de l’intervalle des tests, justifiait-on, jeudi 30 décembre au soir, dans l’entourage du ministre. On attend sous peu ces clarifications pour pouvoir les décliner dans l’éducation nationale. Les changements attendus pour les publics scolaires ne pourront être annoncés qu’après. » C’est chose faite.

Une campagne laborieuse

En fin de semaine ? En amont ou dans la foulée de la rentrée ? Conviés, ce même jeudi, à une visioconférence avec le cabinet Blanquer, les représentants des syndicats d’enseignants n’en ont guère appris davantage en matière de dépistage. « Sans les arbitrages scientifiques et politiques attendus, on n’avance pas, confiait Catherine Nave-Bekhti, du syndicat SGEN-CFDT, au sortir de la réunion. Le cadrage reste flou, et cela n’aide pas la communauté éducative à se projeter. » « Difficile d’aborder la rentrée avec optimisme, témoigne dans la même veine Guislaine David, du SNUipp-FSU, syndicat majoritaire qui a déposé une « alerte sociale ». Les collègues s’apprêtent à reprendre leur classe dans les conditions comparables à celles précédant Noël. »

Il vous reste 48.07% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.