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Entreprises coopératives: les Scop au microscope

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Salaire, temps de travail, gouvernance, égalité, ambiance… Les solutions imaginées par les sociétés coopératives peuvent-elles essaimer dans le monde du travail classique ? Et l’adoucir ?
par Frantz Durupt
publié le 30 décembre 2021 à 20h14

Dans la famille des acronymes qui claquent, on fait difficilement mieux que «Scop», la «société coopérative participative» ou, historiquement, «société coopérative de production». Trois mots qui tutoient un rêve : la fin de la subordination, ce lien d’un travailleur envers son patron qui est au capitalisme ce que le sang est à nos veines. Le modèle a connu quelques heures de gloire médiatique à travers le sauvetage par leurs propres salariés d’entreprises promises à la fermeture, tels les emblématiques Fralib qui ont continué de produire du thé sous la marque 1336 (1). Mais la promesse est d’autant plus douce ces temps-ci que la crise sanitaire a conduit quelques travailleurs à cogiter sur le sens de leur existence. «Le Covid-19 a changé les choses. Les gens se demandent : “Je travaille pour quoi, je travaille comment ?”» avance Jacques Landriot, président de la Confédération générale des Scop. Forcément, pour ce VRP du mouvement coopératif en France (3 600 entreprises en 2020), le modèle qui intègre aussi les Sociétés coopératives d’intérêt collectif (Scic) n’a jamais été aussi pertinent. De 80 000 emplois aujourd’hui, il espère arr

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