Professionnels et stars du cinéma se mobilisent pour sauver les studios de Saint-Ouen

Les studios Transpasets, installés près des bords de Seine dans le quartier des Docks de Saint-Ouen, sont promis à la démolition dans les mois à venir. De nombreux professionnels, acteurs ou réalisateurs, à l’image de Nicolas Bedos, relaient une pétition opposée à leur disparition.

Saint-Ouen. Ces studios, repris en 2002 par Didier Diaz, ont depuis accueilli plus de 500 films publicitaires, une cinquantaine de longs métrages et une quinzaine de séries. DR
Saint-Ouen. Ces studios, repris en 2002 par Didier Diaz, ont depuis accueilli plus de 500 films publicitaires, une cinquantaine de longs métrages et une quinzaine de séries. DR

    Confortablement installés dans des salles obscures de la France entière, des millions de spectateurs ont assisté à des scènes ou des films tournés en intégralité entre leurs murs. En revanche, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), peu d’habitants connaissent leur existence, cachée derrière une haute façade de mur en briques faisant plutôt penser à la parure d’une usine. Leur disparition annoncée, pourtant, inquiète le milieu du cinéma : déjà plus de 3 200 personnes ont relayé la pétition s’opposant à la fermeture des studios Transpasets, situés en limite de Clichy (Hauts-de-Seine), et dont le bail s’achève en juin.

    Ces studios ouverts dans les années 1990 avaient été repris en 2002 par le producteur Didier Diaz, dont le groupe est aussi propriétaire des studios de Bry — eux aussi en danger dans le Val-de-Marne. Depuis, ils ont accueilli plus de 500 films publicitaires, une cinquantaine de longs métrages et une quinzaine de séries. Et sont très appréciés pour leurs tarifs low cost et leur proximité avec Paris.