Les procureurs réclament des pouvoirs élargis
Alors que la magistrature est en quête d’efficacité, les parquets demandent davantage de moyens et de missions.
Dix propositions pour réformer avec pragmatisme la justice pénale. Voilà la mission que s’est donnée la Conférence nationale des procureurs de la République (CNPR) dans le cadre des actuels États généraux de la justice. Parmi ces propositions, deux renvoient à la nécessité de doper les moyens pour rattraper les standards européens en matière de justice et s’engager sérieusement dans la réforme numérique. Surtout, toutes les propositions militent en faveur de pouvoirs accrus des parquets, au moment où le législateur multiplie leurs tâches au risque de les brider.
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Or prévient, Jean-Baptiste Bladier, tout nouveau président de la CNPR et procureur de Senlis, «sans une réforme de notre statut vers plus d’indépendance, nous allons vers une paralysie de la justice compte tenu de la masse de contentieux et de réformes». Pierre de touche de sa réflexion, la CNPR propose «une refonte du code de procédure pénale», mesure mille fois recommandée et mille fois abandonnée. Ainsi la Conférence milite-t-elle…
journal3133
le
Il faut arréter avec cette démarche d'augmentation des pouvoirs alors que les outils existants ne sont pas utilisés d'une façon rationnelles mais je comprends le ras le bol des juges devant la multiplication des lois souvent contradictoires!
Il faut mieux communiquer et aussi diminuer le rôle des préfectures dans le circuit judiciaire elles ont assez de choses à traiter par ailleurs!
Anonyme
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Je suis pour les remplacer par de l'intelligence artificielle. Au moins une justice plus équitable