La peur de l'inflation pousse les consommateurs vers les discounters Contenu réservé aux abonnés
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Pendant les fêtes, pourtant propices à l'insouciance et à la dépense, ce sont les enseignes alimentaires à bas prix qui ont gagné des parts de marché. Lidl, Aldi et Leclerc surfent sur la peur des consommateurs de ne plus parvenir à boucler leur fin de mois.
Ce n'est pas un paradoxe. Le spectre de l'inflation plane sur les économies développées. Les Etats-Unis connaissent une hausse des étiquettes comme jamais vu au cours des quarante dernières années. Le tarif des matières premières flambe partout, notamment dans l'alimentation, le blé, le maïs, le colza… Le flot des consommateurs qui recherchent les prix les plus bas se gonfle.
Le panel Référenseigne de l'institut Kantar en donne la preuve. Au mois de décembre dernier, les Français ont plébiscité les discounters. Dans un marché dynamique - les dépenses courantes ont augmenté de 2,8 % par rapport à l'avant-crise sanitaire -, Lidl, Aldi et Leclerc ont gagné le plus de parts de marché (PDM) : respectivement 0,6 point, 0,4 point et 0,3 point pour atteindre chacun respectivement 6,9 %, 2,7 % et 22,9 % (contre 20,2 % pour Carrefour).
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