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La France toujours malade de ses déserts médicaux

La désertification médicale touche davantage le monde rural. 51526209/auremar - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - La pénurie de spécialistes ou de généralistes affecte tous les territoires.

Face au nouveau rebond de l’épidémie, le front médical se fissure. Alors que des plans blancs sont activés par nombre d’hôpitaux pour battre le rappel des troupes, des services d’urgences ferment un peu partout en France pour une durée indéterminée, parfois quelques jours, une nuit dans d’autres cas. En cause: le manque de personnel. Ces héros que la France entière applaudissait au début de la crise sanitaire sont fatigués. Arrêts maladie et démissions plombent les plannings des services. «Des infirmiers partent et changent de métier» témoigne Maxime Lebigot, employé à l’hôpital de Laval et représentant FO. Ces blouses blanches quittent un navire secoué par la crise pour devenir sophrologues, élagueurs et même chauffeurs routiers. Pourvu qu’elles ne soient plus dans les hôpitaux, harassées, mal payées et mal considérées.

Cette crise qui s’aggrave et qui frappe les urgences inquiète au plus haut point les élus locaux, souvent sans plan B pour leur population quand un médecin s’en va. Car…

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49 commentaires
  • Toubib 44

    le

    Bonjour,
    Je viens seulement de regarder l'image d'illustration : notre supposé Confrère n'est pas près d'entendre la PA de son patient, car il a mis son Littmann® à l'envers...
    >Cordialement.

  • redic

    le

    L'Etat se désengage dans les villages, les postes ferment, les écoles aussi. Aucun laboratoire d'analyse à proximité, c'est moribond et vous voulez que des médecins s'y installent... je peux comprendre que cela les freinent ! Il faut régler le problème de manière globale en développant intelligemment nos terroirs et les rendre attractifs. Pas contraindre les gens à s'y installer.

  • Toubib 44

    le

    Bonjour,
    Petit rappel :
    ■ Un Médecin se forme autant au lit du malade, càd à l'Hôpital, que sur les bancs de la Faculté.
    ■ À l'Hôpital, pour que le malade soit respecté et que la qualité de l'enseignement soit maintenue, ça ne peut se faire qu'en petits groupes sous la conduite de Séniors.
    ■ Il faut donc limiter le nombre d'inscrits en Médecine aux capacités de formation de l'Hôpital. C'est à ça que servait le numerus clausus. ■ Le NC a été supprimé, mais comme il fallait bien ne pas dépasser les capacités de formation locales; des dispositifs locaux de remplacement ont été mis en place.
    ■ Plus on supprimera de lits à l'Hôpital pour diverses raisons, moins on pourra former de Médecins. >Cordialement.

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