Après s’être attaqué, entre autres, à la relation d’emploi et à la protection sociale, Emmanuel Macron a donné un aperçu de ce qu’il prévoit pour l’enseignement supérieur lors du congrès de France Université (ex-Conférence des présidents d’université). Il a plaidé pour une «transformation systémique» qui signifierait en gros la fin du service public d’enseignement supérieur.
Dans un discours mélangeant poncifs réactionnaires et clichés néolibéraux, il a repris le vieux thème de l’autonomie des universités avec lesquelles l’Etat devrait passer des contrats d’objectifs et de moyens pluriannuels. Les objectifs seraient l’employabilité des étudiants à la sortie, ce qui transformerait l’université, en principe généraliste, en simple école professionnelle spécialisée dont les formations devraient «répondre aux besoins des métiers», ce qui ne va pas être simple puisque ça change tout le temps selon Macron («nous vivons dans un monde où faire une carrière dans un même métier va devenir de plus en plus rare»).
L’enseignement supéri