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Street-style : la valse des bons looks

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A l’occasion de la fashion week masculine qui débute à Paris, et alors qu’on se demande à quoi bon se saper en ces temps de masque et de télétravail, on est allés à la rencontre de ceux qui envisagent le vêtement comme une source d’inspiration. Et même un bonheur en soi.
par Marie Ottavi et photo Manuel Braun
publié le 17 janvier 2022 à 19h37

En plein hiver, la mode de la rue a tendance à se faire sévère, sombre, triste. Sans parler des masques obligatoires en extérieur ces temps-ci, qui donnent aux passants des airs (in)hospitaliers. A croire que se noyer visuellement dans la masse tiendrait chaud. Le noir est de rigueur et le normcore légion. Pourquoi s’habille-t-on en 2022 et quelle importance revêt le look alors que l’on sort globalement moins de chez soi ? La semaine de la mode masculine, qui débute ce mardi à Paris après avoir battu son presque plein à Milan, tentera encore de répondre à ces questions. Elle est l’une des plus revigorantes de l’ensemble des fashion weeks, car toujours plus inventive, osée, réjouissante. Qui parie sur une libération des vestiaires qui irait de pair avec celle des consciences, se révélant moins viriliste et caricaturale, plus subtile et délicate.

Pour voir si la mode de la rue colle à ce qu’on observe depuis quelques saisons sur les podiums des défilés masculins, nous sommes allés scruter le look des – vrais – gens en nous intéressant à ceux qui mettent du cœur à l’ouvrage et s’habillent pour le regain d’énergie que le vêtement peut potentiellement procurer, ou les rencontres que la mode est capable de provoquer. Libération a ainsi alpagué neuf passants pour qui le look est une chose sérieuse. Notre regard s’est arrêté sur la couleur, le mélange des matières, des pièces fortes, des incongruités, l’audace et l’envie de porter beau. Avec une équation qui nous sembla

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