Apprentissage : l'aubaine des surdiplômés Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
Ce jeudi à Aubervilliers, Emmanuel Macron pourra s'enorgueillir de l'explosion du nombre d'apprentis durant son mandat, surtout dans l'enseignement supérieur. Mais le dispositif est chroniquement déficitaire et les acteurs de l'alternance craignent des arbitrages budgétaires douloureux de la part du président qui sera élu (ou réélu) en avril.
Par Elsa Freyssenet, Alain Ruello
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, le reconnaît sans fard : « Face à la très forte augmentation du nombre d'apprentis, tous ceux qui préparent un programme pour la suite doivent proposer un modèle de financement pérenne. » Ce sujet figurera en haut de la pile des dossiers à trancher par la ou le président de la République qui sera élu en avril et tous les acteurs du secteur attendent des engagements des candidats en la matière.
Ce jeudi, Emmanuel Macron se rend au centre des métiers d'art de la mode à Aubervilliers pour mettre en valeur le boom des études en alternance survenu durant son mandat. Le cap des 700.000 apprentis a été passé en 2021 (contre 280.000 en 2017). De ce point de vue, la réforme de 2018 est un succès.
Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium