Les enjeux de la présidentielle : «Faire payer l’université, ce n’est pas une idée nouvelle»

Bruno Magliulo, ancien inspecteur d’académie et spécialiste des questions d’orientation, revient sur le débat suscité par les déclarations d’Emmanuel Macron à propos du financement des universités et sur les critiques visant Parcoursup.

«En Italie, en Espagne ou en Allemagne, par exemple, l’essentiel du financement des facs vient aussi de la puissance publique», rappelle Bruno Magliulo. (Illustration). DPA Picture-Alliance via AFP/Julian Stratenschulte
«En Italie, en Espagne ou en Allemagne, par exemple, l’essentiel du financement des facs vient aussi de la puissance publique», rappelle Bruno Magliulo. (Illustration). DPA Picture-Alliance via AFP/Julian Stratenschulte

    Il a beaucoup été question de l’université, de son fonctionnement, de ses moyens pour s’y inscrire, ces derniers jours dans le débat public à moins de trois mois du premier tour de la présidentielle. L’ancien inspecteur d’académie Bruno Magliulo décrypte pour nous le débat lancé mi-janvier par Emmanuel Macron en marge du congrès de France Universités (nouvelle appellation de la Conférence des présidents d’université). Le président de la République y a laissé entendre qu’il faudrait trouver de nouvelles sources de financement pour l’université en France.

    Bruno Magliulo évoque aussi les critiques qui se cristallisent autour de Parcoursup, la plate-forme d’admission aux études du supérieur destinée aux élèves de terminale, dont la phase d’inscription et de formulation des vœux s’est ouverte jeudi 20 janvier.