Mickaël, agriculteur et référent «bien-être animal» : «Quand on est éleveur, on a ça en tête tous les jours»

Depuis le 1er janvier 2022, les élevages doivent désigner un référent «bien être animal » qui suivra une formation. Ils seront à terme 470 000. Mickaël, éleveur dans la Mayenne, a déjà adapté sa ferme pour améliorer le quotidien de ses porcs.

Mickaël Guilloux, qui s'occupe quotidiennement de ses 235 truies, reconnaît qu’il faut «suivre les demandes de la société» de plus en plus attentives aux conditions d'élevage. LP/Jean-Baptiste Quentin
Mickaël Guilloux, qui s'occupe quotidiennement de ses 235 truies, reconnaît qu’il faut «suivre les demandes de la société» de plus en plus attentives aux conditions d'élevage. LP/Jean-Baptiste Quentin 

    Avant de nous ouvrir les portes de sa porcherie, installée à Astillé, dans la campagne mayennaise, à une demi-heure de Laval, Mickaël Guilloux nous a prévenus : il faudra prendre une douche, « de la tête aux pieds ». Puis enfiler une blouse de travail et des bottes. Un protocole de « biosécurité » obligatoire pour protéger les animaux de tout « élément pathogène » extérieur qui pourrait rendre ses cochons malades.

    La santé de son cheptel est une priorité pour cet éleveur qui fournit 6500 porcelets chaque année aux abattoirs grâce à ses 235 truies. Quand le ministère de l’Agriculture a annoncé qu’au 1er janvier 2022, tous les élevages devraient désigner un référent en charge du bien-être animal, il s’est donc auto-proclamé responsable de cette mission qu’assumeront à terme 470 000 agriculteurs.