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Le « contrat d’engagement jeune », tremplin vers l’emploi

Ce nouveau dispositif national d’accompagnement veut aider, en 2022, 400 000 jeunes, sans travail ni diplôme ni formation, à s’insérer dans la vie active.

Présenté en novembre dernier par le Gouvernement, le contrat d’engagement jeune (CEJ) est officiellement entré en vigueur le 1er mars 2022. Il s’agit d’un accompagnement soutenu, principalement assuré par Pôle emploi ou les missions locales, ces structures au service des jeunes présentes dans toute la France.

Le CEJ a pour objectif d’aider les 16-26 ans (ou les moins de 30 ans pour les personnes en situation de handicap), peu ou pas qualifiés et durablement sans emploi, à intégrer le marché du travail. L’objectif, pour cette année, est d’atteindre 400 000 personnes accompagnées.

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Le dispositif peut durer un an (voire 18 mois sous conditions) et il consiste à former, par différents, moyens ces jeunes désignés par l’abréviation anglaise « Neet », traduite par « ni en emploi ni en formation ni en études ».
A raison d’environ 15 à 20 heures par semaine, ils doivent suivre des ateliers, stages, immersions en entreprise, formations qualifiantes ou pré-qualifiantes, missions d’utilité sociale ou contrat d’apprentissage.
Tout au long de ce parcours, chaque jeune est suivi par un seul et même conseiller, en général de Pôle emploi ou d’une mission locale. Ce référent s’assure de l’insertion professionnelle et la communication est facilitée grâce à la mise en place d’une appli pour les jeunes proposant un agenda partagé et une interface de discussion, mais aussi la présentation d’aides, à la mobilité et à l’hébergement par exemple, ou l’accès à des offres d’emploi et de stage.

Une allocation mensuelle pouvant atteindre 500 euros.

En échange du respect des engagements pris, de l’assiduité, de l’implication et de la motivation, une allocation mensuelle est proposée, sous condition de revenus : elle peut s’élever à 500 euros par mois maximum.

Le contrat d’engagement jeune accorde donc des droits mais implique aussi des devoirs. Il prend le relai de la « garantie jeunes », et, comme elle, il cible les quelque 500 000 jeunes en situation d’éloignement durable de l’emploi, soit la moitié du million de jeunes Français identifiés comme « Neet ».

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