Apprentissage: le gouvernement veut développer les mobilités dans l’UE
La présidence française du Conseil de l’Union européenne est l’occasion d’une réflexion pour lever les obstacles juridiques.
La ministre du Travail Élisabeth Borne a dû boire du petit-lait jeudi matin, lors de la conférence ministérielle européenne consacrée au programme Erasmus et au développement de la mobilité européenne des apprentis. Nicolas Schmit, le commissaire européen en charge de l’Emploi et des Droits sociaux, a en effet cité la France en exemple, où il a eu, «en très peu de temps comme une libération en matière d’apprentissage».Le pays est en effet passé de 280.000 jeunes en apprentissage en 2017, à plus de 700.000 en 2021, un record absolu.
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Fort de cette dynamique, Emmanuel Macron entend bien profiter de la présidence française du Conseil de l’Union européenne pour renforcer la dimension européenne de l’apprentissage. Si l’Europe célèbre cette année les 35 ans du programme Erasmus, qui a permis depuis sa création à plus de dix millions de jeunes de bénéficier d’un échange durant leurs études, les apprentis représentent moins de 8 % d’entre eux.
Pour qu’ils soient plus nombreux à se saisir de cette…
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