En croissance, les travaux publics ne retrouvent pas leur niveau d'avant-crise
Le coup de frein observé au second semestre 2021 ne permet pas aux travaux publics de retrouver leur niveau d'avant-crise, selon la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).
Cyril Peter
Malgré un ralentissement de la croissance au second semestre 2021, l'activité des travaux publics a rebondi de 10% l'an dernier, annonce la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), dans son bulletin mensuel mis en ligne le 7 février.
Cette performance s'explique par un effet de rattrapage lié au premier confinement strict du printemps 2020 et à l'arrêt des chantiers.
Aux mairies d'investir
La fédération soulève surtout un point noir : l'activité des entreprises de construction de routes, d'installation d'éclairage public ou encore d'acheminement de l'eau « reste cependant bien inférieure à son niveau d’avant crise (-3,8%), marquée par l’atonie des prises de commandes tout au long de l’année ».
Les prises de commandes du mois de décembre (-19,1% par rapport à 2020) « renforcent une tendance à la dégradation » enregistrée en ce début d'année, alerte-t-elle.
La FNTP prévoit tout de même une poursuite de la croissance en 2022, autour de 4%, donc moins forte qu'en 2021. Ce dynamisme est conditionné à « l’accalmie des tensions inflationnistes, un apaisement sur la contrainte de main d’œuvre et surtout une relance forte des investissements du bloc communal », résume la fédération.
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