Stages, CDD à répétition... La grande désillusion des jeunes avocats
ENQUÊTE - Souvent pas ou peu informés de la réalité du métier, beaucoup de jeunes avocats vivent des débuts de carrière difficiles après des études exigeantes.
«J'ai enchaîné les stages, puis j'ai fait un CDD, mais je n'ai toujours pas trouvé de collaboration durable», confie Marie*, jeune avocate, pourtant diplômée du barreau de Paris et de New York en 2020 et spécialisée en propriété intellectuelle.
Même si Marie n'en est pas encore là, 35% des femmes avocates quittent le métier dans les cinq premières années de vie professionnelle, selon l'Union des jeunes avocats parisiens (UJA). Si les raisons peuvent être très diverses et que toutes ne coupent pas les ponts avec le droit, le chiffre reste trop élevé pour ne pas illustrer un mal-être ou une désillusion qui touche nombre de jeunes.
« Avec la robe et la plaidoirie, le métier d'avocat véhicule une image d'Épinal, partagée par de nombreux étudiants», abonde Maître Simon Warynski, président de la Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats (FNUJA). Pourtant, depuis cette époque, la profession a largement évolué et couvre aujourd'hui un très large éventail de profils. Si cela a permis à certaines…
lilette46
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Etant donné la baisse de niveau des étudiants, il y a au moins 3 ou 4 groupes de niveau parmi les avocats. Une hétérogénéité plus grande qu'avant.
anonyme
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Et la désillusion des gens mal défendu ?
CIBICHE
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Et pour info, si vous trouvez que les avocats sont chers, que 90% des avocats n ont pas les moyens de se payer un avocat...