Quand le déchet devient parfum Contenu réservé aux abonnés
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À l'image de secteurs comme la mode, la parfumerie fait de plus en plus appel au surcyclage. Mais ce dernier n'est pas qu'une tendance liée aux enjeux environnementaux. Il participe à la diversification et la créativité de la filière.
Par Johanne Courbatère de Gaudric
Quel est le point commun entre des écorces d'orange, une scierie basée au Texas et de l'eau de rose ? Tous trois intègrent le système vertueux de l'upcyling, développé par l'industrie du parfum. Cette version du recyclage qui transforme un déchet en lui apportant une valeur supplémentaire est bien connue en mode ou en décoration. Mais on sait moins que la parfumerie y a recours depuis des générations et qu'aujourd'hui, elle est au coeur d'enjeux qui ne touchent pas qu'à l'environnement.
Qu'entend-on par upcycling dans cette industrie ? À l'image des chutes textiles réutilisées pour confectionner des vêtements, ici, on « surcycle » des sous-produits issus du traitement des matières premières pour en obtenir de nouveaux. Ces matériaux peuvent provenir de la parfumerie elle-même, comme les pétales de rose autrefois jetés après la distillation et désormais retraités. Mais elles peuvent également être issues de déchets venant d'autres industries, comme l'agroalimentaire via les résidus que l'on destinait jadis au compost ou à la combustion, ou encore de secteurs utilisant du bois en grande quantité (ameublement, bâtiment, papier…).
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