Dopé par le luxe, le cuir français retrouve son allant d'avant-crise Contenu réservé aux abonnés
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Les exportations ont progressé de 9 % l'an dernier par rapport à 2019, portées par la maroquinerie de luxe. La filière s'inquiète toutefois de la concurrence de matériaux d'origine végétale, qui utilisent indûment le mot cuir. Elle milite pour une appellation européenne.
La filière cuir reprend du poil de la bête. En 2021, les exportations d'articles en cuir et de peaux ont progressé de 24 % par rapport à 2020. Comparée à l'activité avant la pandémie, en 2019, la hausse atteint même 9 %. La France est connue dans le monde pour son savoir-faire dans la transformation de peaux de bovins, de crocodiles, d'agneaux et de chèvres.
« Cette croissance permet à la majorité des secteurs de la filière de retrouver leurs performances d'avant-crise », se réjouit le Conseil national du cuir (CNC). Ce rebond est porté par les grandes marques de luxe, Vuitton, Hermès, Chanel, Goyard, dont les sacs à main s'arrachent à l'international. Les exportations de maroquinerie ont de fait bondi de 30 % en 2021. C'est + 14 % pour la chaussure. Dès qu'une région a rouvert dans le monde, selon l'évolution du Covid, il y a eu une surconsommation de produits de luxe, en particulier en Chine et aux Etats-Unis.
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