Crise des puces : l'automobile est loin d'être tirée d'affaire Contenu réservé aux abonnés
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Selon le cabinet IHS Markit, après les pénuries de microcontrôleurs, qui ont amputé la production automobile mondiale de 10 millions d'unités en 2021, ce sont les puces analogiques qui risquent de manquer fin 2023 ou début 2024. Car les investissements dans de nouvelles capacités de production sont concentrés sur les puces plus avancées d'un point de vue technologique.
Par Anne Feitz
« On va dans le mur ! » En présentant les résultats de sa dernière étude, Jérémie Bouchaud s'est volontairement montré alarmiste. Pour ce spécialiste d'IHSMarkit , qui travaille sur les semi-conducteurs utilisés dans l'automobile, la crise des puces est loin d'être terminée pour les fabricants de voitures. « Le marché automobile va continuer à être régi par l'offre, et non par la demande », avance-t-il.
Et ce, malgré les annonces plutôt optimistes des constructeurs ces dernières semaines. En présentant ses résultats mardi, General Motors a clairement indiqué entrevoir une amélioration de la disponibilité des semi-conducteurs en 2022. En novembre, Toyota avait même évoqué un retour à la normale dès décembre, avec une production de 800.000 voitures sur le mois. Tablant aussi sur une normalisation de la situation, le groupe Hyundai-Kia s'est fixé un objectif de hausse de sa production de 12 % cette année.
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