Publicité

Covid : dans les écoles, la fin du masque en intérieur envisagée « avant la fin de l'année scolaire »

L'évolution de l'épidémie ouvre la voie à la levée du port du masque dans les salles de classe « très vraisemblablement » au printemps, a indiqué Jean-Michel Blanquer dimanche sur France Inter. Au retour des vacances d'hiver, les élèves du primaire et les personnels ne pourront toutefois l'ôter qu'en extérieur.

Au retour des vacances, les règles changeront aussi pour les brassages qui seront « moins contraignants », selon Jean-Michel Blanquer.
Au retour des vacances, les règles changeront aussi pour les brassages qui seront « moins contraignants », selon Jean-Michel Blanquer. (SYSPEO/SIPA)

Par Marie-Christine Corbier

Publié le 13 févr. 2022 à 17:05Mis à jour le 14 févr. 2022 à 08:13

A l'école, le retour progressif à la normale s'enclenche, « espère » Jean-Michel Blanquer. « On a le sentiment que le pic de la cinquième vague est derrière nous », a indiqué dimanche le ministre de l'Education nationale sur France Inter, après avoir annoncé vendredi un allègement du protocole sanitaire à la rentrée des vacances d'hiver.

Il évoque « une situation favorable » et compte sur le franchissement de « paliers » progressifs pour aboutir « très vraisemblablement » à la levée du port du masque dans les salles de classes, « avant la fin de l'année scolaire », autrement dit « au printemps ». « C'est mon souhait le plus cher », « le plus vite possible », a-t-il souligné. Interrogé sur une levée du masque dans les classes le 22 février, Jean-Michel Blanquer a toutefois écarté qu'elle puisse avoir lieu aussi tôt, et parlé d'un délai de « plusieurs semaines ».

Un seul test pour les cas contacts

En attendant, les élèves de l'école élémentaire et les personnels pourront ôter le masque en extérieur au retour des vacances d'hiver. C'est le sens du passage du niveau 3 au niveau 2 du protocole sanitaire dans le premier degré, annoncé vendredi. Il s'appliquera à l'ensemble du territoire métropolitain, soit le 21 février pour la zone B, le 28 pour la zone A et le 7 mars pour la zone C.

Publicité

Au retour des vacances, les règles changeront aussi pour les brassages qui seront « moins contraignants », souligne Jean-Michel Blanquer. Jusqu'ici, les élèves étaient par exemple obligés de rester entre élèves d'une même classe pour aller à la cantine, « désormais ce sera par niveau », s'est félicité le ministre. Autre changement : le sport en intérieur sans masque sera de nouveau autorisé au retour des vacances, sauf pour les sports de contact.

L'autre grand changement concerne les tests, et interviendra à compter du 28 février, avec l'allègement du dispositif de dépistage des cas contacts. Les élèves, comme les enseignants et autres personnels, n'auront plus à réaliser qu'un seul test (autotest ou test antigénique) à J2 - « car c'est souvent le moment le plus efficace pour un enfant cas contact », justifie Jean-Michel Blanquer -, contre trois jusqu'ici (J0, J2 et J4). A partir de la rentrée (21 février), la déclaration sur l'honneur attestant que les parents ont bien réalisé le test pour être accueilli à l'école disparaît aussi.

« Plein d'imperfections »

Les syndicats se sont félicités d'être informés au plus tôt, y voyant un résultat de la grève massive du 13 janvier . Certains mettent en garde, toutefois, sur la communication à l'attention des parents, pour qu'ils n'envoient pas leur enfant symptomatique à l'école. Critiqué pour avoir « survendu » les très rares retraités qui sont retournés devant une classe, Jean-Michel Blanquer a fait son mea culpa sur la situation et admit qu'il y avait eu « plein d'imperfections », en comparant le mois de janvier à la traversée d'un « Cap Horn extrêmement complexe ».

En revanche, interpellé sur sa réforme du lycée , le ministre de l'Education nationale a vertement réagi aux propos du mathématicien et président de la Fondation Sciences Mathématiques de Paris, Jean-Pierre Bourguignon, l'accusant de véhiculer des « fake news » et lui demandant de « rectifier » ses propos. « Il semble que le pourcentage de jeunes filles qui ont choisi de faire des mathématiques plus intensives ait dégringolé à 10 %, avait-il déclaré sur France Inter. Donc, en deux années, on a perdu vingt ans d'efforts. »

« C'est complètement faux ! » a dénoncé Jean-Michel Blanquer, en attaquant le mathématicien en ces termes : « Quand je faisais des mathématiques, j'ai été élevé au''si et seulement si'' et pas au''Il semble que''». « On ne peut pas organiser le débat public avec de telles choses fausses, et créer une sorte de panique dans la population en donnant des chiffres inexacts », a-t-il encore insisté. Jean-Michel Blanquer a notamment évoqué la hausse de 25,6 à 26,8 % du nombre de filles dans les classes préparatoires scientifiques . « Comme baisse, on fait pire quand même ! », a-t-il conclu.

Marie-Christine Corbier

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xx0urmq-O.jpg

SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

Publicité